Si vous avez déjà rêvé d’échapper au tumulte de la ville et d’échanger les sirènes contre le chant des oiseaux, alors le Goč est votre destination. Cette montagne, située non loin de Vrnjačka Banja, n’est pas aussi haute que les Alpes, mais son cœur bat plus fort que bien des sommets. Et la meilleure façon de la ressentir, c’est à pied.

Des sentiers qui mènent à la paix
En empruntant les sentiers forestiers du Goč, vous comprendrez que chaque pas est comme une « gorgée » d’air frais – au sens propre. Les hêtraies et sapinières forment un toit naturel, où les rayons du soleil percent pour dessiner des taches lumineuses sur le chemin. Les itinéraires sont balisés, mais l’on a souvent l’impression de marcher dans un vieux conte. Le plus beau moment survient au belvédère : les pentes vertes s’étendent à vos pieds et, au loin, se dessine le Kopaonik – rappel que la Serbie cache plus de trésors naturels qu’on ne l’imagine.

Une montagne qui vous parle
Sur le Goč, le silence n’est pas vide – il parle. Le murmure des ruisseaux vous accompagne comme une bande-son, et le chant des oiseaux peut rivaliser avec vos meilleures playlists Spotify. Avec un peu de chance, vous croiserez un « habitant » de la forêt – chevreuil ou lièvre – qui s’éclipsera vite, mais laissera un souvenir à raconter. Et, au sommet, on ressent une petite victoire personnelle : le monde en bas paraît plus calme, et vous vous sentez plus fort.

Une histoire qui reste
Le Goč n’est pas une montagne dont on se vante pour sa hauteur ou ses défis extrêmes. Sa magie est de vous offrir la paix, de vous rendre le sourire et de rappeler que les plus grandes aventures commencent souvent par un simple pas. Randonner sur le Goč n’est pas qu’une activité physique – c’est une petite école de la vie où l’on apprend à s’arrêter, à respirer profondément et à laisser la nature dire tout ce qu’il faut entendre.